Les maisons de poupées et leurs ensembles de miniatures permettaient aux enfants de jouer à tenir maison. Certains enfants privilégiés, comme Ray et Mary Scott de Breakeyville, Québec, avaient de grandes maisons de poupées qui étaient presque entièrement fonctionnelles.
Pourtant, même les foyers les plus aisés étaient dépourvus des conforts modernes. La collection Stephens comprend deux ensembles de toilette miniatures des XIXe et XXe siècles. Les ensembles de toilette en porcelaine étaient courants à l’époque. Le broc, la cuvette et le porte-savon étaient utilisés pour la toilette à l’éponge. Il n’y avait pas de toilette à chasse d’eau dans la plupart des maisons au XIXe siècle, et le pot de chambre était une toilette portative qu’on pouvait utiliser pendant la nuit. La boîte rectangulaire perforée servait à ranger sa brosse à dents, généralement composée d’un manche d’os et de poils d’animaux.
L’ensemble de toilette bleu présenté ici appartenait à Aldythe Thom (née en 1893). Elle était la petite-fille de William Thom (né en 1825), qui fonda la Professor Thom’s Practical Mercantile Academy sur la rue Sainte-Angèle. Cette école protestante fut si populaire auprès des catholiques que les Frères des écoles chrétiennes fondèrent une Académie commerciale concurrente de l’autre côté de la rue pour s’assurer que les jeunes catholiques ne renieraient pas leur foi.
Extraits des écrits par Mary Hilda Freeland Stephens:
“Many of the toy dishes and pots and pans came from the playhouse at Mon Abri. This was the name of the home of the family of Lieut. Col. James Scott in Breakeyville, across the river from Quebec on the south shore. The playhouse was always called The Dolls’ House; it was built at the turn of the century […] Though a miniature house, there are two floors, a real staircase, a real kitchen where food was cooked on a small wood-burning stove. […] That little stove continued in service in Mary Scott Warrington’s kitchen until the mid-1980s. The Dolls’ House was built for her older sister, Ray (Mrs. ‘Cousie’ (Clifford) Price). I have the child-size roll-top desk with pigeon holes and drawer which came from the playhouse.” (Mary Hilda Freeland Stephens, My Quebec Collection, 11)